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Salvador Allende

Un film de Patricio Guzman

Documentaire | Chili | 2004 | 1h40

Sortie en salles le 8 septembre 2004. Distribué par JBA Productions.

Synopsis

Salvador Allende a donné sa vie pour le Chili, son pays. Fondateur du Parti Socialiste Chilien, marxiste convaincu sans être un théoricien, il est avant tout un humaniste, un « gentilhomme » en politique. Candidat à l’élection présidentielle à trois reprises, en 52, en 58 où il frôle la victoire, en 64 enfin, il est à chaque fois battu. Il reprend la lutte, enraciné dans le jeu démocratique. Le 4 novembre 1970, il est élu président de la République et s’engage à corps perdu dans la transformation socialiste de son pays, obsédé par le respect pointilleux de la démocratie et de ses institutions. Cet amour pour le respect de la loi, pour la démocratie, va lui coûter la vie et plonger le Chili dans la longue nuit du fascisme durant plus de 17 ans.

Revue de presse

« Par sa structure même, Salvador Allende dépasse la simple évocation mêlant images d’archives et témoignages. Si tous les ingrédients d’un documentaire classique sont réunis, ils sont sublimés – au sens alchimique du terme – dans une forme plus libre, qui empreinte à la fois à la réflexion philosophique sur un idéal politique, au portrait de groupe celui de la gauche militante chilienne dont se réclame Guzman, et à l’autobiographie. » L’Humanité

« Pédagogique et historique, ce documentaire a un atout supplémentaire : c’est une histoire racontée à la première personne. Patricio Guzman fut un fervent partisan d’Allende et dut s’exiler pendant la dictature de Pinochet. Le portrait qu’il dresse d’Allende est attachant, mais ne cache pas sa subjectivité. Un beau témoignage.  » Le Figaroscope

« Guzman exhume l’ère Allende, celle des espoirs. Le passé ne passe pas : il noue toujours les tripes. Guzman raconte avec ces tripes-là. Quand il filme et commente, il dit « je ». Lui aussi a souffert de l’exil ­ comme un « bateau à la dérive » ­, après avoir été enfermé dans le Stade national de Santiago. Guzman, et c’est tant mieux, ne fait pas un travail d’historien, ne prétend à aucune forme d’improbable « objectivité ».  » Libération

Bande-annonce